🤝 Festicar : partager un trajet, tisser du lien
- Josephine REMY
- 24 juin
- 3 min de lecture

Dans une société où tout va vite, où tout est virtuel et où chacun·e trace souvent sa route en solo, le simple fait de faire un bout de chemin ensemble peut tout changer.
C’est là que Festicar prend tout son sens : en replaçant la mobilité au cœur du lien social, et pas juste comme un service fonctionnel.
Au-delà du transport : des trajectoires humaines qui se croisent
Chez Festicar, on pense qu'aller à un festival ou un concert, ce n’est pas seulement "s’y rendre" : c’est vivre une expérience complète, qui commence bien avant l’entrée dans le lieu.
C'est d'ailleurs régulièrement qu'on entend des festivaliers dire "C'était cool mais c'était galère d'y aller" ou "J'ai hésité à prendre mon billet parce que je savais pas comment rentrer."
Quand on partage un trajet via Festicar — que ce soit en voiture, à pied, à vélo ou en navette — on partage bien plus que des kilomètres :
🎶 des goûts musicaux,
🌍 une sensibilité écologique,
👋 et surtout, une envie commune d’aller vers l’autre.
C’est ce qui fait la singularité de la plateforme : la mobilité devient un espace de rencontres informelles, parfois entre inconnu·es, souvent entre curieux·ses, toujours entre personnes animées par un même événement culturel.

On vous invite d'ailleurs à écouter les playlists Festicar dédiées à l'événement culturel concerné ou créer la vôtre ! Et pourquoi pas lancer un blindtest en chemin?
Une plateforme qui mélange les mondes
En connectant des publics différents (jeunes, retraité·es, amateur·ices de théâtre, fans de musiques électroniques, bénévoles, étudiant·es ou habitants de villages voisins), Festicar crée des passerelles sociales inattendues.
Et contrairement à d'autres outils de mobilité, ici on retrouve forcément des points communs avec les personnes avec qui on partage le même trajet. On ne se regroupe pas par catégorie sociale ou par métier, mais parce qu’on va au même spectacle, à la même heure, pour la même raison.
Résultat ? Une micro-communauté mobile, éphémère mais bien réelle, qui enrichit l’expérience culturelle… dès le départ.
Passage d'un interview d'Emily
Dans un interview proposé par Fairly, Emily REMY, co-fondatrice de Festicar répondait à cette question:
Vous évoquez souvent des communautés pour parler des utilisateurs de votre plateforme. Avez-vous des vues sur les bienfaits plus sociaux et moraux du covoiturage (rencontres, gratification de faire un geste qui compte) ?

"Oui, c’est une dimension qu’on valorise beaucoup chez Festicar, car le covoiturage, ce
n’est pas seulement un moyen de transport plus écologique — c’est aussi un outil de
lien social.
Quand on partage un trajet pour aller à un concert, un festival ou un spectacle, on partage
bien plus qu’une voiture : on échange sur ses goûts, ses attentes, son excitation à vivre
un moment culturel. On brise la solitude du trajet, on crée parfois de belles rencontres... et
on fait déjà un peu partie de l’événement avant même d’y être arrivé.
On voit que ces moments de sociabilité spontanée sont très appréciés, notamment
dans les milieux ruraux ou pour les personnes qui se déplacent seules. Il y a aussi une
forme de fierté et de gratification à faire un geste concret pour la planète, surtout quand il
est simple et collectif.
C’est pourquoi on parle souvent de communauté Festicar. Les usager⸱ère⸱s ne sont pas de
simples "conducteur⸱rice⸱s" ou "passager⸱ère⸱s" : ce sont des personnes engagées, qui
participent à rendre l’accès à la culture plus durable et solidaire. Et pour beaucoup,
c’est une valeur ajoutée qui dépasse largement le trajet."
La culture commence sur le trajet
Festicar, ce n’est pas seulement un moyen d’aller quelque part. Tout comme la participation à un événement culturel, c’est une invitation à s’ouvrir, à se rencontrer, à faire société autrement. Parce que la culture ne commence pas sur scène : Elle commence parfois sur le siège passager.
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